
Agriculteur coupant les têtes de millet pendant la récolte au Burkina Faso, Afrique de l'Ouest.Crédit : Robert_Ford/ iStock/ Getty Images Plus
Une étude des cultures céréalières dans 35 pays africains, publiée dans la revue Environmental Development and Sustainability, indique que les changements climatiques, la vulnérabilité des approvisionnements alimentaires, la capacité d'adaptation aux changements, la capacité naturelle de la terre à soutenir la croissance et la capacité de réaction au changement peuvent affecter les rendements des cultures.
Les chercheurs, dirigés par Robert Ugochukwu Onyeneke, de l'université fédérale Alex Ekwueme, au Nigeria, ont examiné les tendances au fil du temps, en utilisant des données provenant de différentes sources, notamment FAOSTAT, le Global Footprint Network, l'indice d'adaptation de Notre Dame et le portail de connaissances sur le changement climatique du groupe de la Banque Mondiale.
Ils ont constaté que les rendements en riz sont influencés négativement par des facteurs tels que la capacité de la terre, la capacité d'adaptation des populations, la fragilité du système alimentaire et les changements de température sur une longue période. En ce qui concerne le maïs et le sorgho, la situation est un peu plus complexe. La capacité naturelle de la terre peut augmenter leurs rendements, mais la capacité d'adaptation des populations peut en fait les faire baisser au fil du temps. La vulnérabilité du système alimentaire et les changements de température semblent affecter négativement le rendement du maïs au fil des ans, mais les mêmes changements de température semblent favoriser le rendement du sorgho.
Les résultats suggèrent que les politiques visant à renforcer la capacité d'adaptation ne produiront pas les résultats escomptés s'il n'y a pas de volonté politique de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour lutter contre le changement climatique. Il est donc essentiel que les parties prenantes travaillent ensemble pour assurer une préparation efficace au changement climatique pour la production de cultures céréalières sur le continent, affirment les auteurs.